Bail à céder…

Publié le par Fidel Castrais

Bail à céder…

J’ai entendu dire que l’habit ne fait pas le moine. Alors qu’ Eddy ne se gêne pas. Pourtant, l’écharpe fait le magistrat (du latin « magistratus », c’est dire si ça vole haut). Dans certains cas magistratus et cumulus (du français, qui fait la pluie et le beau temps).

Le magistrat fait le juge, le juge fait l’innocent, et l’innocent le coupable.

Le coupable quand il en prend pour six ans il disparaît puis il ressort et là on dit qu’il a fini sa peine. On ne peut plus le juger.

Le magistrat, il en prend pour six ans, il disparaît, puis il ressort et on le juge. Parfois, ça lui fait de la peine. Sans jouer sur les mots, la différence est notable.

Le costume c’est la fonction, la fonction c’est l’organe et l’organe c’est le parti. Pour le magistrat, le parti pris. Pour le moine, le parti prie. Pour le coupable, prie puis repris.

Moi qui fus sapeur (j’ai rendu mon tablier), j’ai porté costume et, je dois l’avouer, je portais faux. Dans mon costume de cérémonie, on aurait dit un maréchal… en pire. J’étais un combattant du feu, je luttais face aux flammes parfois jusqu'à me brûler, tout ça avait des relents de Roncevaux.

Le magistrat, une fois engagé, ne peut plus voter blanc. Même dans les pays où il neige. Il a le devoir de trancher. Comme le poilu de l’époque. Il lui faut lever le front, faire un bail honnête et résister face à l’ennemi.

L’écharpe, c’est un costume à minima, particulièrement sur les plages du cap d’Agde. La porter c’est représenter la France, la république, le droit et le peuple.

Une grande tâche pour un petit costume, parfois une petite tache pour un costume trop grand.

Soyons sûr que l’électeur saura faire la différence.

Je dis ça mais j’aurais pu dire autre chose.

 

 

Les chroniques de Fidel Castrais

Président de l'A.N.D.I.V.

sont publiées dans "LE MANTÊTU "

Publié dans Le train des choses

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