Poème et Haïkus
Haïkus au jardin
Rossignol de mai
Qui tricote ses trilles
enchante nos cœurs
Nigelles au jardin
De leurs étoiles blanches
Éclairent la nuit
Gardant les yeux clos
Écoutons le chant léger
du vent bruissonnant
Haïkus de bambous (!)
Dans la jarre bleue
Frissonnants ils s'inclinent
Domptés par le vent
Bien haut dans le ciel
Couple de cigognes
Éblouit nos yeux
Partir au matin …
Contre la peau, l'orage de l'abandon
Inusité ce chemin
de douleur vive
que le chagrin borne de
sa tristesse lente
Plus loin l'éclaircie
les perfusions d'arc-en-ciel
infusent doucement
dans le devenir tenace
Les mots compatissants
embaument le cœur
la lumière du sourire
éclaire le doute obscur
abolissant l'espace
La joie va revenir
elle n'était qu'assoupie
assommée de surprise,
défaillante de désir…